Le 18 Mars prochain, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) désignera la ville française qui sera candidate à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de 2018. Annecy, Grenoble, Nice et Pelvoux, par ordre alphabétique, briguent la candidature à l’organisation des JO.
Quatre ans après le souvenir douloureux de Paris 2012, finaliste malheureuse des prochains Jeux d’été, la France compte bien prendre une revanche aux couleurs tricolores pour 2018. Et même si la décision finale ne sera prise qu’en juillet 2011, le choix de la ville française candidate se fera dans quelques jours.
Développement durable, professionnalisme et innovation. Ce sont les mots-clés des candidatures françaises pour les Jeux olympiques d’hiver de 2018. Grenoble peut sourire à ses concurrentes en marquant cette semaine l’actualité par le ralliement du leader des télécommunications, Alcatel-Lucent. En effet, forte de son slogan “Jeux sans véhicule thermique et sans carbone”, la ville du Sud-Est a toute ses chances dans la course au titre grâce notamment à la participation de certains dirigeants d’entreprises renommés (Schneider Electric, IBM France, Microsoft France et Manpower).
Nice quant à elle n’a pas à rougir. A une heure de la ville, les 11 stations azuréennes se prennent à rêver à un avenir olympique, tout comme les grandes infrastructures niçoises tel que l’Aéroport Nice Côte d’Azur, deuxième aéroport de France.
Dominée par le Mont Blanc, Annecy bénéficie d’un bel engouement humain. Avec pas moins de 70% des infrastructures nécessaires déjà en place, la “Venise des Alpes” est également prête à relever le défi.
Enfin, Pelvoux Ecrins, prochainement primée par la CIPRA (commission internationale pour la protection des Alpes) pour son engagement environnemental. Pelvoux est le seul candidat à pouvoir proposer dans un rayon de 30 km du site toutes les infrastructures utiles au bon déroulement des compétitions et 8 stations de renommée internationale.
Même si certains futurs concurrents tel que Munich sont déjà annoncés favoris à la course au scrutin final, la France peut être fière du professionnalisme sportif de ses candidatures et la délibération finale du CNOSF, Mercredi prochain, promet de l’émotion !
